Albert de Seguin de Reyniès, nouvelle parution

Le capitaine Ariane Pinauldt vient de publier un ouvrage consacré à Albert de Seguin de Reyniès dans la collection “Pacours de résistants”, Albert de Seguin de Reyniès, la patrie jusqu’au bout.

Albert de Seguin de Reyniès, interpellé le 6 mai 1944 par la police politique allemande, disparaît à l’âge de 44 ans sans laisser de traces ni de sépulture. Figure emblématique de la mémoire militaire alpine, il assume un rôle clé dans la coordination et la formation des maquis du département. Chef de l’Armée secrète puis des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) de l’Isère, il préparera toutes les unités combattantes – des maquis du Vercors à la compagnie Stéphane – aux grandes manœuvres précédant la Libération. L’action stratégique des maquis coordonnés par celui que l’on appelait alors Sylvain permettra aux Alliés, débarqués moins de trois mois après sa disparation, de libérer l’Isère en quelques jours. Issu d’une pieuse famille de militaires lorrains, il mettra son savoir-faire, son courage et ses brillantes qualités de commandement au service de l’armée française jusqu’à la dissolution de son bataillon, le 27 novembre 1942. C’est ce déchirant épisode de dispersion du 6e BCA, invaincu depuis sa création, au milieu d’une plaine de Brié-et-Angonne (Isère), qui conduira de Reyniès a la clandestinité. Cet ouvrage richement illustré vous invite ainsi à découvrir l’étonnant parcours de vie de celui qui fut l’un des grands commandants de la Résistance iséroise.

L’ouvrage est notamment disponible au Musée de la résistance et de la déportation de l’Isère, 14 rue Hébert à Grenoble.

Marcel Descour inaugure la caserne de Reyniès, nommée en hommage à Albert de Seguin de Reyniès, chef de l’AS jusqu’à la prise de commandement d’Alain Le Ray, mystérieusement disparu après son arrestation par la Gestapo, le 6 mai 1944 – ici en 1945.