Photographies d’archives

On trouvera ici une sélection d’images d’archives. De nombreuses autres photographies sont disponibles sur ce site. Pour prendre connaissance de la totalité des images et documents – au nombre de près de 800 actuellement – proposés au public par l’Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors – familles et amis, se reporter à la page recherche de documents. Une recherche par mots clé vous permettra alors d’accéder à la totalité des ressources disponibles sur ce site.

Le camp numéro 3, Vercors Nord

  • Le chef Robert, du C3, en tenue chasseur.
  • Baraque des Feuilles, Méaudre, C3. Groupe de maquisards. Au centre, Pierre Bacus, Boby, chef adjoint du C3. Bacus Pierre, Boby, (1921-1979). Né à Lunéville en Meurthe-et-Moselle, il est sous-officier au 2e régiment d’artillerie de Grenoble. A la dissolution de l’armée d’Armistice, il rejoint avec Roméo Secchi, Robert, un chalet du 6e BCA à Chamrousse sous la couverture de moniteur de ski. En février 1943, ils sont sollicités pour prendre le commandement du camp 3 en formation dans la région de Méaudre. Après une alerte le camp quitte le Vercors pour la vallée de l’Isère. Au cours d’une inspection d’armes il se blesse à une main. Ayant rejoint son cantonnement, il participe au bouclage du massif. Est engagé à la bataille de Saint-Nizier-du-Moucherotte, au combat de La Croix-Perrin et dans une embuscade contre les troupes allemandes au cours de leurs évacuation du Vercors. Pierre Bacus participe à libération de Lyon et combat à la frontière italienne. Auteur : Julien Guillon
  • Roméo Secchi (chef Robert) et son adjoint Pierre Bacus (Boby).
  • Corvée de bûches au camp C3 de Gève sans date (probablement hiver 1943-1944).
  • Méaudre. Baraques des Feuilles 1943, C3.
  • Les restes du bombardier Lancaster, près du pas de la Clé. Découverts par une patrouille du C3.
  • L’entraînement à skis vu par Weygand, le dessinateur du C3. Hiver 43-44.
  • C3. Les Carteaux.
  • Éléments du C3 repliés à la Forteresse. Printemps 1944.
  • Chef Robert du C3 à la fontaine de Gève en 1943.
  • Méaudre, baraque des feuilles. Printemps 1943. Camp C3-C5. À l’arrière-plan, Fend la Bise, le cuisinier, vaque à ses occupations. A l’époque de la prise de vue, les camps C3 et C5 n’en formaient qu’un seul. Ce n’est qu’ultérieurement qu’ils ont été divisés.
  • Frédéric Susz (1907-1977). Aux Carteaux, Frederic Susz, dit Tatahouine ou Tatave. Né à Vienne (Autriche) dans une famille juive, il est ancien légionnaire naturalisé français. Frederic Susz quitte Paris en septembre 1941 pour Villard-de-Lans, où il réside à l’hôtel Terminus. Le 23 janvier 1943 il rejoint le camp C3, à la Baraque des feuilles, dont il est le doyen. Les vingt mois qu’il passe au maquis, de janvier 1943 à septembre 1944, font de lui l’un des plus anciens maquisards du Vercors. Il participe à toutes les opérations militaires dans lesquelles le C3 est engagé. En septembre 1944, il retourne à Paris et continue son activité professionnelle.
  • Le chef Robert du C3, à droite. Transport par mulet du bois d’aménagement du refuge de Gève. Septembre 1943.
  • Les premiers équipements de ski. C3.
  • Après une partie de foot au C3.
  • Gève, C3, hiver 43-44. La photographie est plus tardive. Annotations du chef de camp Robert.
  • Démonstration de saut à ski par Crainquebille du C3.
  • Au C3, initiation au ski.
  • Boby et chef Robert (Roméo Secchi) à droite avec le chien mascotte du C3. Roméo Secchi, Robert, tenant dans ses bras la mascotte du camp, en compagnie de son adjoint Pierre Bacus, Boby, à Gève, été 1943. La photographie a été prise au lieu-dit « Les Carteaux » non loin de Fontaine-de-Gèves, où le C3 a pris ses quartiers d’été à partir de juin 1943.
  • La cuisine à la baraque des Feuilles, Méaudre, C3-C5, avril 1943. Préparation du repas des maquisards au camp installé au lieu-dit « Baraque des Feuilles », près de Roche-de-Méaudre (Isère), avril 1943 Camp C3- C5. La cuisine est en plein air et les ustensiles de cuisine utilisés étaient originellement prévus pour préparer la nourriture des animaux de ferme. À l’époque des faits, les camps C3 et C5 n’en formaient qu’un. Ce n’est qu’ultérieurement qu’ils ont été divisés.
  • Entraînement militaire au C3.
  • Soirée à Gève, C3. Eclairage à la lampe à acétylène. Hiver 1943-1944.
  • Le bain à la fontaine, baraque des Feuilles, Méaudre, C3, été 1943.
  • Marc Serratrice, Crainquebille; Semidee, le corse; René Weyland, Weygand ou Général et la mascotte du C3.
  • La cuisine au C3. Alphonse Riband-Marcel Chapon- Robert Seguy.
  • Les deux mascottes du C3. Eté 1943.

Le camp du C2, Vercors Sud-Est

  • Quatrième trimestre 1943. Elément du camp C2 sur le flanc Est du Vercors. Transport du ravitaillement par mule.
  • Un groupe du C2 au pas de l’Ane.
  • Gresse-en-Vercors, Isère, 1935. Située au pied de la chaine des pas de l’Est. Elle accueillit un poste d’entraînement en montagne du 6e bataillon de chasseurs alpins de l’armée d’armistice puis le camp C2. Objet d’actions meurtrières de répression le 4 juillet 1944 puis fin juillet.

Vassieux, destructions et reconstruction

  • Eglise de Vassieux. Le clocher fut conservé lors de la reconstruction.
  • Planeurs et baraquements lors de la reconstruction de Vassieux-en-Vercors.
  • La reconstruction à Vassieux.
  • Ferme incendiée à Vassieux-en-Vercors.
  • Premières tombes dans le cimetière provisoire de Vassieux-en-Vercors.
  • Une ferme détruite à Vassieux-en-Vercors.
  • Vassieux-en-Vercors. Baraques 1 et 3. Cantine des sinistrés. Dortoir des ouvriers. Ecole. Epicerie. Service social et trois logements.
  • Vassieux après la tourmente.
  • Vassieux. La vie renaît après le départ des Allemands.
  • L’église de Vassieux après le départ des troupes allemandes en août 1944.
  • Vassieux. Aménagement total d’une ferme.
  • Destructions à Vassieux-en-Vercors.
  • Remise de la croix de la Libération à Jules Martin, maire de Vassieux-en-Vercors.
  • Cérémonie à la nécropole de Vassieux en 1944.
  • Vassieux premières inhumations.
  • Ferme détruite à Vassieux-en-Vercors.
  • Destructions à Vassieux-en-Vercors.
  • Fabrication de cercueils à Vassieux-en-Vercors.
  • Vassieux avant l’attaque allemande.

Les sites du Vercors combattant

  • Saint-Laurent-en-Royans, Drôme, image de la Providence dans les années 1950. La Providence était une maison d’accueil pour enfants sourds et muets. Sous l’occupation, l’institution, après avoir accueilli de nombreux réfugiés, apportera une aide soutenue à la Résistance. Les maquisards blessés ou malades y furent soignés. Le pain y était cuit pour les camps. En décembre 1943, elle participa au stockage d’armes dans le caveau des sœurs franciscaines. La Providence était dirigée par la mère supérieure Marie-Louise Gervais ( 1880-1970) – « Mère Moïse » en religion. Mère Moïse a été élevée au grade d’officier de la Légion d’honneur.
  • Le Pont-de-Claix, Isère au début du XXe siècle. Situé au sud de Grenoble (6 kilomètres du centre). A droite le massif du Vercors et le plateau Saint-Ange, lieu d’installation du maquis Saint-Ange du mouvement « Combat ». Les résistants de ce camp rejoindront la Résistance du Vercors après l’attaque par l’armée italienne le 29 avril 1943. Le-Pont-de-Claix fut un lieu d’exécutions de maquisards tentant de briser l’encerclement fin juillet-début août 1944. Vue prise en direction du sud.
  • Pontaix, Drôme.
  • Le Grand-Serre, Drôme, 1929. Lieu où s’installa, dans la forêt de Thivollet, le lieutenant Geyer et des cavaliers volontaires du 11e régiment de Cuirassiers après l’invasion de la zone Sud par les troupes allemandes et italiennes.
  • Destructions à Pont-en-Royans, Isère.
  • Méaudre, Isère, en 1942. Situé au Nord du massif du Vercors, le secteur de Méaudre accueillera les camps C3, C5 et C8. Photo prise en direction du sud.
  • Lus-La-Croix-Haute, Drôme (parfois notée Luz). Années 1920. Vue prise en direction du Vercors. La commune est traversée par l’axe routier (ex-RN 75) qui relie Grenoble à Marseille.
  • Monestier-de-Clermont, Trièves, Isère, en 1920. Situé à l’est du massif sur l’ex-route nationale 75 qui relie Grenoble et Sisteron par le col de Lus-La-Croix-Haute. Également traversée par la voie ferrée Grenoble-Veynes qui se poursuit vers Marseille. Visuel sur une partie de la chaine des pas de l’Est. Doublant la vallée du Rhône, la liberté de circulation sur cet axe était primordiale pour le commandement allemand dans l’hypothèse d’un retrait de ses troupes de la Méditerranée ou de l’Italie. Cette carte illustre la proximité entre le maquis du Vercors et cette voie de communication sur laquelle cette menace était inadmissible pour l’ennemi. Photo prise en direction de l’ouest.
  • La gare de Clelles et le mont Aiguille en 1949.
  • Plan-de-Baix Drôme. Début XXe s. Située entre Léoncel et la vallée de la Drôme, Plan-de-Baix est bombardée par la Luftwaffe les 22 (sept morts et deux blessés) et 28 juin 1944.
  • Saint-Agnan-en-Vercors, Drôme, 1938. C’est dans cette commune que se situe la grotte de la Luire.
  • Rovon, Isère, 1924. Au nord-ouest du massif du Vercors, sur la rive gauche de l’Isère. Photo prise en direction du nord-est. La route des Écouges vers Rencurel traverse la partie montagneuse de la commune.
  • Saint-Martin-en-Vercors, Drôme, hameau des Baraques. Situé à la sortie des Grands Goulets, sur la pénétrante D538 qui conduit de la vallée de l’Isère au massif par le Royans. Les Baraques-en-Vercors subissent d’important dégâts au cours de l’attaque allemande du 22 janvier 1944. L’orthographe Baraques est la référence toponymique de l’IGN. Photo datant des années 1920.
  • Villard-de-Lans, Isère, 1927.
  • Villard-de-Lans, Isère, hôtel Moderne. Le chef de cuisine Théo Racouchot, propriétaire de l’hôtel Moderne faisait partie de la première équipe de résistants de Villard-de-Lans. Uni par les liens de la franc-maçonnerie avec Léon Martin – député, l’un des quatre-vingts parlementaires ayant refusé les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940 -, Théo Racouchot organisa la rencontre entre les deux groupes de Grenoble et de Villard-de-Lans qui concrètement vont créer le maquis du Vercors.
  • Bouvante, Drôme, usine hydro-électrique vers 1930. Lorsqu’ils observaient des mouvements suspects ou dangereux pour les maquisards, les employés des sociétés de production d’électricité donnait l’alerte en coupant et rétablissant le courant selon un code convenu à l’avance ce qui permettait aux résistants d’évacuer la ferme d’Ambel où ils étaient stationnés. Témoignage du Lt Stephen, Vercors Premier maquis de France: « … Ici on n’éteint jamais, ces lampes là, ce sont nos sentinelles… l’électricité brûle ici nuit et jour. S’il arrive quelque chose à un moment quelconque, d’en bas, on nous fait le signal, on coupe l’électricité et on la rallume trois fois. Ici on sait ce que ça veut dire et on agit en conséquence… »
  • Barbières, Drôme, route du col de Tourniol. Située au Sud-Ouest du massif. La route permet de l’atteindre en rejoignant Léoncel par le col de Tourniol.
  • Saillans, Drôme, 1929. Situé sur la route nationale 93 reliant la vallée du Rhône à la route de Sisteron et de Marseille. Cet axe est emprunté le 21 juillet 1944 par la colonne Zabel de la Wehrmacht qui attaque le Vercors par le col de Rousset. Les résistants de la compagnie Pons tentent de la bloquer mais sont enfoncés par des effectifs très supérieurs et un fort engagement de la Luftwaffe.
  • La chartreuse d’Esparron, au Percy, près de Clelles, Trièves, Isère. Photo prise après 1941: on distingue les réparations faites par les Chantiers de jeunesse sur les toitures. La chartreuse d’Esparron, nommée aussi Notre-Dame-d’Esparron, commune de le Percy en Isère abrite le camp C11 sous les ordres de Gaston Cathala, lieutenant Grange, que l’on retrouvera dans les combats ultérieurs à la tête du 3e escadron du 11e Cuir. Sur délation le camp est attaqué le 3 février 1944. Voir Le Pionnier du Vercors, n°17, décembre 1976, pp. 6 et 7.
  • Tréminis, Isère, Chateau-Bas, 1925. En août ou septembre 1943, un camp s’installe à la Sagne de Château-Bas, à l’initiative de deux étudiants en théologie de l’université de Montpellier. Un « Camp protestant ». Ce mini camp, était installé dans une baraque de bûcherons. Il sera détruit le 19 octobre 1943 par l’armée allemande.
  • Saint-Jean-en-Royans, Drôme, années 1920.
  • Saint-Romans, Isère, en 1932. A l’ouest, au pied du massif. Traversée par la RN 532 sur la rive gauche de l’Isère. Le pont est à l’extrémité nord de la commune.
  • Rencurel, Isère, aux environ de 1920. Photo prise du nord-ouest vers le sud-est. Commune située au Nord-Ouest du massif, traversée par la route qui relie Saint-Gervais dans la vallée de l’Isère et la Bourne par les Écouges. Cette route permet de rejoindre ainsi Villard-de-Lans à l’est et le Royans à l’ouest. Le hameau de la Balme et situé vers ce débouché. L’itinéraire Engins Villard-de-Lans Rencurel sera utilisé par les allemands en janvier 1944 pour transporter des troupes. Celle-ci verrouilleront les hauts interdisant le repli des résistant attaqués à Malleval. Le 21 juin 1944, une tentative de pénétration par le défilé des Écouges y sera stoppée par les résistants. Sur le territoire de la communes, plus de vingt résistants fait prisonniers seront exécutés entre le 23 juillet et le 2 août 1944.
  • Auberives-en-Royans, Isère, vers 1910.

Portraits de résistants

  • Comte Roland Costa de Beauregard dit Durieu. Saint-Cyr, promotion du roi Albert Ier, 1934-1936. Général de corps d’armée, il a été amené au comité de combat du Vercors par Alain Le Ray début 1943. Commandant du secteur réseau Nord du Vercors en 1944, Grand officier de l’Ordre de la Légion d’honneur.
  • René Bousquet dit Chabert (1903-1974). Lors de l’offensive allemande, en mai et juin 1940, il sauve son unité de l’anéantissement. Il est ensuite blessé puis fait prisonnier. René Bousquet s’évade et rejoint le 2e régiment d’artillerie de Grenoble, il reçoit alors la mission d’organiser les réseaux d’évasion des prisonniers de guerre. A la démobilisation, il devient membre de l’ORA (Organisation de Résistance de l’Armée), comme responsable du département du Rhône. Arrêté par la Gestapo en juin 1944, il parvient à s’évader et rejoint François Huet dans le Vercors, le 13 juillet, dont il devient l’adjoint. Après l’attaque allemande, il nomadise dans le massif avec l’état-major. Au mois d’août, il constitue, avec plusieurs centaines de résistants, le groupement Chabert qui participe à la libération de Lyon.
  • François Huet, Hervieux. Trois chefs militaires du Vercors se succèdent. Alain Le Ray, d’abord, de mai 1943 à janvier 1944, puis Narcisse Geyer, Thivollet, jusqu’en mai 1944. Marcel Descour désigne, pour lui succéder, le 6 mai 1944, le chef d’escadron François Huet, Hervieux. La zone du nord-Vercors se trouve alors sous les ordres de Roland Costa de Beauregard, Durieu, la zone du sud-Vercors, sous les ordres de Narcisse Geyer, Thivollet. Chef militaire du massif du Vercors, François Huet est également chargé des liaisons avec les maquis environnants de l’Isère et de la Drôme. Cette photo a été signée à son verso par de nombreux Pionniers lors du congrès national de l’association le 23 avril 1961 à Pont-en-Royans.
  • Raymond Anne, dit Filochard, maquisard du C 12, agent de liaison motocycliste, dont le corps repose au Mont Valérien, sans date.
  • Deux ouvriers en chaussures de Romans, Louis Caillet, 41 ans, et son fils Pierre, 19 ans, se sont engagés dans la compagnie Prévost (capitaine Goderville). Après avoir combattu à Saint-Nizier, ils sont pris et fusillés le 24 juillet 1944 à Miribel-Lanchâtre (Isère). Leurs corps sont retrouvés sous Chênière vers les Jardaires, en face de Saint-Guillaume.
  • René Piron. Né en 1904 à Saint-Claude (Charente.) Directeur d’un centre d’apprentissage à Romans, il est recruté en février 1943 par le colonel Descours, chef d’état-major de l’ORA pour la région R1. Intégré à l’A.S. avec le grade de capitaine. Il crée une compagnie civile sous le nom de « compagnie Daniel ». Après la dissolution de sa compagnie en septembre 1944 René Piron commande en second le 1er bataillon de la ½ brigade de la Drôme. Il combat en Maurienne jusqu’au 21 novembre 1944. Chevalier de la Légion d’Honneur Croix de guerre Médaille de la Résistance.
  • Victor Tito Vermorel, 17 juillet 1910 – 23 juillet 1944. Né à Lyon. Industriel à Villefranche-sur-Saône, pilote dans l’Armée de l’air. Freinant la collaboration de son entreprise avec l’occupant, il est arrêté le 19 septembre 1941. Incarcéré trois semaines à la prison Saint-Paul à Lyon, il poursuit son action après avoir été relâché. En avril 1943, il est interdit de séjour dans les sept départements de la région et s’installe à Nice. Il tente de rejoindre l’Afrique du nord sans y parvenir. Arrêté à nouveau le 10 septembre 1943, il est incarcéré quatre mois à la prison Saint-Pierre de Marseille avant d’être finalement relâché faute de preuve. Il travaille alors sous les ordres de Bousquet, chargé de l’organisation militaire de la résistance du département du Rhône. En juin, il échappe de justesse à la Gestapo venue le prendre à Villefranche. Il rejoint alors le Vercors avec Bousquet. Blessé le 21 juillet à Vassieux alors qu’il sert une mitrailleuse lourde contre les planeurs allemands, il est évacué sur Die. Le 23, il est abattu d’une rafale de mitraillette alors qu’il tente d’échapper aux Allemands qui fouillent la ville à la recherche des résistants. Sous-lieutenant, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre avec palme.
  • Léa Blain est née en 1922 à Tullins dans le département de l’Isère. Elle a été exécutée le 1er août 1944 par des soldats allemands au lieu-dit « La Croix des Glovettes » (Villard-de-Lans).
  • Anthelme Croibier Muscat et Micheline Blanc Croibier Muscat. Avril 1944, Grenoble. Groupe franc de Combat , groupe Vallier.
  • Paul Barnier. Membre de l’équipe civile d’Autrans. Renseignement et agent de liaison pour le C.3 et le C.1 Nord, créé en janvier 1944. Après le 6 juin, il est incorporé à la compagnie Planche et participe aux combats de Saint-Nizier. Blessé au cours d’un accrochage avec une patrouille, le 13 août 44, près d’Autrans.
  • Rémi Bayle de Jessé, 24 novembre 1910 – 5 juin 1955. Ingénieur agronome et des Eaux et forêts. Lieutenant du Génie, fait prisonnier à Rennes le 19 juin 1940, il s’évade un mois plus tard. En février 1943, il fait partie du 1er Comité de combat créé dans le cadre du plan Montagnards. Arrêté le 29 mai 1943, le conseil de guerre de la IVe armée italienne le condamne le 13 juillet 1943 à sept années de réclusion. Déporté en Italie au bagne de Fossano d’où il s’évade le 11 septembre 1943, il regagne la France. Il participe à la bataille du Vercors en juillet 1944. Médaillé de la Résistance.
  • Le général Henri Zeller élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d’honneur par le maréchal Juin le 1er février 1958.
  • Odette Malossane, alias Etty, est née le 27 juillet 1919 à Clérieux (Drôme). Nièce de Benjamin Malossane, elle est très active dans les mouvements de jeunesse socialiste. Infirmière et assistante sociale, elle rejoint le maquis du Vercors où elle est affectée à l’hôpital de Saint-Martin-en-Vercors le 10 juin 1944 en tant qu’infirmière major. Lors de l’attaque du maquis par les troupes allemandes, elle participe à l’évacuation des blessés qu’elle accompagne dans la grotte de La Luire. Elle y est arrêtée le 27 juillet 1944, déportée avec les autres infirmières, elle décède à Ravensbrück le 25 mars 1945. Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre avec palme, Médaille de la Résistance.
  • Robert Bennes, dit Bob, chef des opérateurs radio pour la zone du Vercors, engagé en résistance au 1er novembre 1942, commandant de la « compagnie Bob » du 12e BCA dans le Vercors, puis à la frontière italienne. Robert Bennes porte l’insigne du brevet de parachutiste de l’infanterie de l’air, créée en 1936, et le chèche de ceux qui ont été formés en Algérie. Il a alors entre 22 et 23 ans.
  • Paul Brisac. 23 août 1902 – 6 août 1991, pseudonyme Belmont. Cadre aux établissements Merlin-Gerin, capitaine de réserve d’artillerie. Créateur de la compagnie civile éponyme qui combat les 13 et 15 juin à Saint-Nizier-du-Moucherotte puis sur le secteur Nord du massif qu’elle quitte par Saint-Gervais le 19 août. Très attaché à l’amicale puis à l’association des Pionniers du Vercors, il en sera l’un des principaux dirigeants pendant de nombreuses années.
  • Docteur Eugène Samuel, dit Jacques, Ernest ou Ravalec. L’un des premiers résistants du Vercors, ici en uniforme des services de santé militaire. Eugène Samuel est né le 14 août 1907 à Dej, en Roumanie. Il est naturalisé français en 1930, nommé sous-lieutenant du service de santé en 1940. Dès 1941, il rejoint le premier comité de combat du Vercors, où il est responsable, avec la famille Huillier, de la mise en place des camps et de leur soutien, notamment le camp d’Ambel. Au moment de la mobilisation du 9 juin 1944, il est adjoint au chef civil du Vercors, Eugène Chavant. Il prend le commandement, comme capitaine FFI, de la 1re compagnie du 14e BCA, avec laquelle il participe à tous les combats ; il contribue à la libération de Romans et de Royans.
  • Le docteur Albert Féret, pneumologue, prend la direction en 1942 du préventorium d’Autrans. Avec son épouse Georgette, née Atlan, le couple aide une famille juive dont il cache le plus jeune des enfants. Conjointement avec le docteur Chauve, médecin du village d’Autrans, ils assurent les soins aux maquisards des camps du Vercors, au cours de l’année 1943. Le docteur Albert Féret mettra à la disposition de l’hôpital de Saint-Martin-en-Vercors plusieurs de ses infirmières. Ses quatre fils, Max, Claude, Jacques et André ont rejoint les camps C3 et C5.
  • Victor Huillier.
  • André Roure est né à Lyon le 8 novembre 1920. Il suit ses études à Sainte-Marie, à Lyon. Il est reçu à Saint-Cyr en 1941, promotion Charles de Foucauld . Il en sort sous-lieutenant. En 1943, à la suite de la fermeture de l’école, il s’inscrit à l’école de chimie de Lyon. A Pâques 1943, il séjourne quelque temps dans le Vercors, pour y donner une instruction militaire aux routiers du « clan Albert de Mun » . En juin 1943, il rejoint le maquis du Grand-Serre sous les ordres du lieutenant Geyer, dit Thivollet, regroupant les anciens du 11e cuirassiers. Il sert ensuite à l’état-major du commandant Descour. Le 21 janvier 1944, il doit se présenter à la gendarmerie de Lyon, comme tous les anciens officiers, pour faire constater sa présence, conformément aux directives édictées par l’occupant. Le 22 janvier, les Allemands font une incursion vers La Chapelle-en-Vercors. Jacques Samuel, Louis Bouchier et André Roure vont reconnaître la colonne et subissent un violent feu ennemi, aux Barraques, à Saint-Martin-en-Vercors, vers l’embranchement de la route de Saint-Agnan. Roure est tué au bord de la route. (D’après Stephen Vallot dans Vercors Premier maquis de France, pp. 83-84).
  • Louise Barnier.
  • Henri Cheynis, Noël (1918-1944). Né à La Bâtie-Rolland (Drôme). Sous-lieutenant du génie il entre au maquis de Malleval-en-Vercors (Isère) en 1943. Il échappe de peu à la mort lors de l’attaque du maquis le 29 janvier 1944 par les troupes allemandes. En mars il devient chef du camp 5 (C5) basé sur la commune de Méaudre. Lors des combats de la Croix-Perrin, il est grièvement blessé à la cheville au premier jour de l’attaque. Refusant de se faire évacuer par ses camarades, il est achevé au lieu-dit Echarlière, commune d’Autrans (Isère). Portrait d’Henri Cheynis, chef du C5. Date inconnue.
  • Roger Raoux. Né le 6 octobre 1910 à Molières-sur-Cèze dans le Gard. Inspecteur des contributions. Lieutenant « Morgan » dans le bataillon Fayard (Bourdeaux). maire de Romans à la Libération.
  • Jeanne Jarrand.

La nécropole de Saint-Nizier-du-Moucherotte

  • Avant la construction définitive du mémorial de Saint-Nizier-du-Moucherotte, une croix de Lorraine en bois avait été mise en place.
  • Inauguration du mémorial de Saint-Nizier-du-Moucherotte le 27 juillet 1947 par le ministre des Anciens combattants, monsieur François Mitterrand.
  • Le ministre des Anciens combattants, monsieur François Mitterrand, préside l’inauguration du mémorial de Saint-Nizier-du-Moucherotte le 27 juillet 1947.
  • Avant la construction du mémorial, une croix de Lorraine en bois avait été érigée. A Saint-Nizier-du-Moucherotte, les corps des maquisards tués lors des combats des 13 et 15 juin1944 furent brûlés par les Allemands.
  • Cérémonie au cimetière provisoire de Saint-Nizier-du-Moucherotte.
  • Avion survolant la nécropole de Saint-Nizier-du-Moucherotte pour la cérémonie du 21 juillet.
  • Vue de la nécropole de Saint-Nizier.
  • Cérémonie commémorative du 21 juillet 1945 à la nécropole de Saint-Nizier.
  • Le 13 juin 2019, les enfants de l’école de Saint-Nizier et les enseignants ont interprété le Chant des partisans et la Marseillaise.
  • Mairie de Saint-Nizier-du-Moucherotte où les corps de huit maquisards furent brûlés. Non daté, 1944 ?
  • Eugène Chavant, de dos à Saint-Nizier-du-Moucherotte.
  • Enfants, troupes, portes-drapeaux à la nécropole de Saint-Nizier en juin 2014.

Après la Libération

  • Le général de Gaulle, en visite dans la Drôme en septembre 1963, a fait une halte à la nécropole de Vassieux. Aucun président de la République n’a jamais présidé les cérémonies commémoratives des combats du Vercors. Vassieux-en-Vercors est la seule commune Compagnon de la Libération a n’avoir jamais accueilli une visite officielle d’un président de la République.
  • Le 11e régiment de cuirassiers à la libération de Romans, Drôme. 1944.
  • Défilé du 11e régiments de cuirassiers le 14 juillet 1945 à Vassieux-en-Vercors.
  • Vassieux-en-Vercors. 10e anniversaire des combats du Vercors, 1954.
  • Défilé du 6e BCA le 6 septembre 1944 à Grenoble. Robert Benne recoit un bouquet de fleurs.
  • Juillet 1979 à Vassieux-en-Vercors. Le porte drapeau Eloi Arribert-Narce, le maire M. Jacques Roux, M. Chaban-Delmas, le président des Pionniers, M. Georges Ravinet.
  • Le peloton Ravix, novembre 1944 (?). Lieu inconnu. Le document papier porte au doc les mentions : peloton Ravix / novembre, « souvenir fraternel d’un passé lointain », ainsi que les identifications suivantes : Roux : XX, Gaspari : 0, Carra: X
  • Nécropole de Vassieux.
  • Inauguration de la nécropole de Vassieux-en-Vercors le 25 juillet 1948.
  • Visite de Georges Bidault, ministre des Affaires étrangères, à Vassieux-en-Vercors. Août 1945. De gauche à droite, Eugène Chavant, chef civil du maquis, Georges Bidault, Yves Farge, commissaire régional de la République, le général Doyen, commandant le détachement d’armée des Alpes.
  • Louis Mexandeau, ministre des Anciens combattants, le 21 juillet 1992 à la nécropole de Vassieux-en-Vercors.
  • Seyssinet-Pariset Isère. Cérémonie en hommage aux fusillées du Désert de l’Écureuil le 21 juillet 1944. Photo 21 juillet 1963 ou 1964. Cinq personnes identifiées : docteur Baudry, Georges Ravinet, Marin Dentella, Anthelme Croibier-Muscat et son fils Didier.
  • La section constituée avec les maquisards du camp numéro 3. Non daté, 1944 ?
  • Lyon, le 11 novembre 1944.
  • La grotte de La Luire, 6 août 1945. Georges Bidault, ministre des Affaires étrangères, assiste à la première commémoration sur les lieux et au dévoilement d’une plaque mémorielle.
  • Commémoration à Vassieux, organisée par l’Amicale des pionniers.

Les présidents de l’ANPCVMV-FA depuis sa création en 1944

  • Eugène Chavant, président-fondateur de l’Amicale des Pionniers de 1944 à 1969
  • Georges Fereyre, président de l’Association nationale des Pionniers de 1990 à 2002.
  • Abel Demeure, président de l’Association nationale des pionniers de 1969 à 1972.
  • Daniel Huillier, président de l’Association nationale des pionniers depuis 2002. Cérémonie commémorative du 27 janvier 2019, place Eugène Chavant à Grenoble.
  • Georges Ravinet, président de l’Association nationale des pionniers de 1972 à 1982. Allocution lors de l’inauguration du monument et de la place Chavant à Grenoble, 1976.
  • Louis Bouchier, président de l’Association nationale des Pionniers de 1982 à 1990.